BFH - Blogue de Fabrice Hinschberger

Le 3 octobre 2025 restera gravé dans l’histoire du Grand-Duché comme le jour où Guillaume, Grand-Duc héritier jusqu’alors, prendra officiellement la succession de son père, le Grand-Duc Henri. Après des mois de préparation — symboles visuels renouvelés, cérémonies protocolaires, recrutement d’artistes, etc. — le Luxembourg s'apprête à vivre un moment de transition tout en tradition.

Abdication royale d’Henri au Palais grand-ducal, prestation de serment de Guillaume devant la Chambre des députés, apparition de la famille grand-ducale au balcon, dîner de gala — autant d’étapes solennelles pour symboliser le passage du pouvoir.

Mais l’avènement ne sera pas qu’un moment institutionnel. Le week-end est pensé pour toute la société : manifestations culturelles, concerts, festivités dans tout le pays, moments de rassemblement populaire. Les Luxembourgeois pourront ainsi partager la fierté de ce nouveau règne – non seulement comme une continuité, mais comme une promesse d’engagement renouvelé envers les valeurs du pays.

Guillaume, à 43 ans, devient Grand-Duc dans une monarchie constitutionnelle. Son rôle, bien que symbolique, n’est pas moins important : représentant de l’unité nationale, garant des traditions, force de cohésion face aux défis contemporains. Son épouse, la Grande-Duchesse Stéphanie, pourrait, elle aussi, insuffler sa marque personnelle à ce nouveau règne, comme le fit sa prédécesseure Maria-Teresa, mère du nouveau souverain.

C’est un moment où il faut regarder à la fois en arrière pour honorer ce qui a été accompli, et vers l’avenir, avec espoir et ambition pour ce que ce règne à venir peut apporter : modernisation, inclusion, rayonnement international, tout en restant fidèle à l’âme luxembourgeoise. Un nouveau chapitre commence — avec respect pour l’héritage, et confiance en la jeunesse.