Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?

La France accueillera à Nice, du 9 au 13 juin prochain, la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan. Avec plus de 10 millions de km², l'espace maritime français – le deuxième au monde par sa surface – est situé pour sa grande majorité dans les Outre-mer. Ces territoires sont donc concernés au premier chef par la conférence UNOC 3 et ses retombées.

Si les eaux territoriales s’arrêtent à des limites précises, celles-ci ne constituent pas des frontières étanches. La gestion de leurs eaux par les pays voisins et celle des eaux internationales ont des conséquences inévitables pour les populations ultramarines.

C’est pourquoi la ratification du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine constitue un enjeu de la conférence. Son entrée en vigueur est subordonnée à la ratification par 60 États, or seuls une vingtaine l'ont déjà ratifié, dont la France. Pour l’heure, dans le contexte incertain généré par les décisions de la nouvelle administration américaine, l’issue de ce processus demeure très incertaine.

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La vulnérabilité des territoires ultramarins face aux risques naturels

Le 9 avril 2021, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le volcan La Soufrière est entré en éruption, ajoutant une crise à la pandémie de COVID pour les habitants de cette nation insulaire. Cette éruption a aussi eu un impact sur la Martinique et la Guadeloupe. Les cendres volcaniques avaient atteint les deux îles françaises, perturbant les vols, la qualité de l’air et obligeant les autorités à activer des plans d’urgence. Cet événement a rappelé la vulnérabilité des territoires ultramarins face aux risques naturels et l’importance de la coopération régionale en matière de protection civile.

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